SCANDICUS Ensemble vocal à voix d’hommes

De l’honnête Volupté

Bonum vinum laetificat cor hominis

Le bon vin réjouit le coeur de l’homme
Rabelais, dans le Quart livre, relate le voyage de Pantagruel et de ses compagnons partis afin d’interroger l’oracle de la Dive Bouteille. Nombres de poètes de la Renaissance, de Clément Marot à Pierre de Ronsard, de Joachim du Bellay à Antoine de Baïf écrivent maints poèmes sur la « bonne chiere » et ce nectar de la vigne qui ne laisse personne indifférent.

Ces mêmes auteurs s’emparent avec bonheur, et souvent une certaine éloquence que l’on pourrait qualifier d’égrillarde, des rapports coquins.

Thématique centrale de ce programme, le vin, ce précieux nectar si cher à Bacchus, est l’objet, au Moyen Âge et à la Renaissance d’une attention particulière de la part des poètes. Ronsard invite à boire car, si l’on en croît ses mots, « tout boit ». Marot illustre la posture ambivalente de l’homme par rapport à la boisson : « le vin qui trop cher m’est vendu, M’a la force des yeux ravie, Pour autant qu’il m’est défendu, Dont tous les jours m’en croît l’envie ».
Mais que serait le vin sans l’associer aux mets ? Bartolomeo Sacchi dit « Platine » commet une oeuvre importante en 1475 « De honesta voluptate et valetudine » traduit en français et imprimé à Lyon en 1505 sous le titre « le Platine en François ». La quête du plaisir gourmand est-elle compatible avec le maintien du corps en bonne santé ? Platine en bon humaniste, fut le premier à poser cette question. La lecture de cet ouvrage nous a conduit naturellement vers des chansons qui nous parleront de la nourriture, de la bonne chère, de la convivialité sans oublier à travers tout cela, les moments de plaisir des sens qui tiendront une égale importance.
À consommer sans modération !!!

6 chanteurs + Luth